Six ans après « Die Hard 4 : Retour en enfer » John MacLane s’apprête à débouler de nouveau sur les écrans, avant la critique à venir je fais le point sur le film et donne mon feeling avant la projection.
John MacLane revient donc sur les écrans après un quatrième volet que j’avais trouvé décevant. La faute à un scénario trop « ouvert » pour un Die Hard, une surabondance de CGI et un classement PG-13 qui avait rogné les griffes de notre dur à cuire préféré renvoyant le « Yippie-Kay-yee Motherfucker » à la version DVD.
La faute aussi à mes yeux à Bruce Willis, peu concerné, qui livra une interprétation froide plus proche du fantôme de 6e sens ou du héros torturé d’Incassable que de la gouaille de MacLane.
Pour ce nouvel opus la Fox a fait appel à John Moore réalisateur irlandais venu de la pub dont le premier film « En territoire ennemi » avait transformé Owen Wilson en héros d’action au côté de Gene Hackman . Ce premier essai prometteur a été suivi, toujours pour la Fox par les remakes du « Vol du Phœnix », de la « Malédiction » et enfin par « Max Payne », abyssale adaptation de jeu vidéo avec Mark Wahlberg.
Malgré des qualités esthétiques évidentes aucun de ses films ne connut un grand succès étant au mieux de qualité moyenne au pire Max Payne! Pourtant la Fox continue à lui confier des projets à une époque il manqua de réaliser le 3e X-Men et le voici aux commandes d’un des joyaux de la firme.
Au scénario, Mark Bomback , lui aussi homme de confiance de la MAJOR qui avait déjà travaillé sur le quatrième Die Hard, écrit « Unstoppable » pour Tony Scott et participé à l’écriture de la suite de Wolverine ainsi que celle de « La Planete des Singes : les origines”.
Cette suite voit notre héros faire équipe, à Moscou, avec son fils interprété par l’acteur Jay Nitz venu de la série Spartacus et découvert au cinéma dans le récent « Jack Reacher » ou il fit preuve d’un charisme de bon augure dans le rôle d’un tueur aux cotés de Tom Cruise.
L’idée d’une aventure de Mac Lane avec son fils dans un pays étranger est dans l’air depuis longtemps , le producteur de l’original Joël Silver avait longtemps développé une version de « Die Hard 3 » se déroulant dans la jungle amazonienne et le voyant faire équipe avec son fils , rôle qu’il voulait confier à Ben Affleck, 20 ans plus tard le concept a fini par se concrétiser.
Ce cinquiéme opus présente deux innovations dans la franchise, c’est le plus court avec presque 40 minutes de moins que ses prédécesseurs et ceci expliquant cela, il s’agit du premier scénario écrit spécialement pour la franchise. En effet les précédents étant adaptés soit de romans ou de scénarios préexistants.
Les attentes du cinémaDroide :
On le voit la Fox n’a pas cherché à innover se rabattant sur des talents « maison » orientant le film vers un film d’action basique, pourtant étrangement j’attends le film avec bienveillance.
Tout d’abord, n’attendant pas de chef d’œuvre, les responsables (producteurs ou réalisateurs) en dehors de Willis du succès des 3 opus initiaux ont déserté la franchise depuis le 3, les chances de déception sont moindres, surtout que le 4e ne m’avait franchement pas convaincu.
Première raison d’espérer le retour du classement « R » qui va nous éviter une violence trop édulcorée, seconde raison, les bande annonce laissent entrevoir un Bruce Willis de nouveau ironique et semblant avoir une bonne complémentarité avec son « fils ». Avec une durée plus ramassée le film sera certainement plus punchy et évitera (il faut espérer) les longueurs. Si il n’est pas un génie Moore est un shooter au sens visuel aiguisé qui si il retrouve l’énergie de son premier film peut nous offrir un bon film d’action du samedi soir et si il nous fait retrouver par moments le vrai John Mc Lane alors pour moi le contrat sera rempli !
Réponse dans une semaine!