
Anna Kendrick fait ses débuts en tant que réalisatrice avec un thriller « true-crime » qui impressionne par sa tension palpable et son ambiance lourde. Elle brille devant et derrière la caméra, montrant un talent remarquable pour raconter une histoire qui met en lumière les conséquences de la misogynie dans la société. Son approche directe et percutante réussit à captiver le public dès les premières minutes.Daniel Zovatto, dans le rôle du prédateur, est une révélation du film. Son interprétation troublante et intense donne vie à un personnage complexe, incarnant les dangers qui émergent de comportements abusifs. Zovatto parvient à rendre son personnage à la fois effrayant et fascinant, ce qui ajoute une profondeur nécessaire à l’histoire.
Le film est visuellement abouti, avec une mise en scène efficace qui contribue à créer une atmosphère anxiogène. Les choix de cadrage et d’éclairage renforcent la tension, permettant aux spectateurs de ressentir l’urgence de l’histoire. Kendrick démontre une maîtrise de la réalisation, utilisant chaque élément pour intensifier l’expérience du spectateur. En somme, ce premier film d’Anna Kendrick est un thriller solide, porté par des performances puissantes et une direction habile. Son exploration de la misogynie et de la violence de genre est à la fois pertinente et originale. Kendrick s’affirme comme une réalisatrice prometteuse, et Zovatto, comme un acteur à suivre.