Oblivion – That 70’s Show [critique] – B

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Tom Cruise fait son retour à la science-fiction et se retrouve en charge de la sécurité et de la réparation des drones  sur une Terre dévastée par une invasion extra-terrestre , dont toute la population a été évacuée (un peu comme Wall-E quoi!)…

Pour son second long métrage Joseph Kosinski tente de  ressusciter la Science Fiction contemplative des années 70 que ce soit dans  l’esthétique : ces costumes et décors immaculés , les design ovoïdes des drones qui rappellent le premier Star Wars ou 2001  mais aussi dans un tonalité plus sombre, voire mélancolique. Les 40 premières minutes du film avec un Tom Cruise seul à la tache dans une terre dévastée rappelle de vieux classiques comme ‘Apocalypse 2024’ ou ‘Silent Running’.

Si il pouvait s’appuyer sur une base pour Tron : l’héritage , partant ici de zéro il  confirme un réel talent de bâtisseur d’univers , la direction artistique  est particulièrement réussie les design des décors, des accessoires et des costumes parviennent à créer un monde tangible et cohérent.Sa mise en scène empreinte de classicisme est ample, il multiplie les « money-shot » sur les magnifiques paysages islandais « augmentés » numériquement pour y intégrer les ruines de la civilisation (en gros New York!) .Cette vision d’un monde brisé aura rarement été aussi spectaculaire.Il faut ajouter que la musique des français M-83 est l’un des atouts du film , à la fois épique et atmosphérique elle contribue au moins autant que les effets spéciaux à l’ampleur de ces scènes .

Tom et ses jouets

L’autre atout de Oblivion est  sa star Tom Cruise encore une fois impeccable il apporte une vraie empathie à ce personnage nostalgique qui cherche à préserver cette terre post-apocalyptique se raccrochant à de mystérieux souvenirs.Sa relation avec Andrea Riseborough, découverte dans Shadowdancer, à la fois vulnérable et mystérieuse dont les yeux font passer tant de sentiments apporte beaucoup au film.

oblivion-andrea-riseborough1

Le film comme « Tron : l’héritage » souffre de quelques longueurs, le rythme est inégal peut être 1h40 aurait suffi.

Bien qu’il ne soit pas un remake ou une adaptation de comics ou de jeux vidéos, ses nombreuses influences (on ne peut ici toutes les citer de peur d’entrer en territoire SPOILER) et les concepts très classiques qu’il aborde font qu’Oblivion ne parvient pas à être complètement  original ou surprenant .Il lui manque surtout un élément vraiment nouveau pour se libérer de ses modèles.

Salut Morphéu..euh je veux dire Beech (Morgan Freeman)
Salut Morphéu..euh je veux dire Beech (Morgan Freeman)

Le scénario, a toutefois le mérite d’avoir une construction assez   solide pour nous intriguer et apporter une résolution satisfaisante.

Conclusion : Film de pure Science Fiction en 2D qui n’aspire pas à démarrer une franchise avec son ambiance très seventies , son duo d’acteur et ses visuels époustouflants Oblivion ravira les fans de SF old-school sans bouleverser le genre.

Ma note : B

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