Machete Kills – Ca va trancher!

Le ton est donné dés l’ouverture du film par une bande annonce dans l’esprit Grindhouse (le projet Machete est issu lui même d’une fausse bande-annonce) qui fait déja la promotion du prochain volet des aventures de Machete dans l’espace ! Le film s’ouvre sur le recrutement de notre héros par le président des USA, joué par le débutant « Carlos Estevez » un Charlie Sheen qui reprend pour l’occasion son véritable patronyme et joue un président fortement décalqué sur son image publique (WINNING!) ,il demande à Machete de ramener aux USA Cortez (un Demian Bechir, déchainé) un rebelle mexicain qui pointe un missile nucléaire sur Washington. Traqué par les cartels Machete et son otage, qui, souffrant d’un désordre de la personnalité le fait alterner entre l’agneau et le psychopathe , ont 24 h pour retrouver le mystérieux Luthor Voz seul capable de désactiver le missile. Sur sa route notre impavide héros croisera une agent secret qui concours au titre de Miss Texas (une Amber Heard en mode Jessica Rabbit), les pensionnaires surarmées d’un bordel mexicain ,un sheriff texan raciste, un tueur à gage qui change de visage. On l’aura compris ce deuxième volet abandonne toute velléité de réalisme et ne cherche plus comme dans le premier à faire passer un message sur la condition des immigrants mexicains bien qu’on y évoque un mur de séparation entre les deux pays et qu’une milice raciste y fasse une courte apparition (comme dans 2 Guns). Ici on est plus proche des ZAZ que de Ken Loach tant les situations délirantes s’enchaînent dans ce une relecture Tex-Mex des James Bond période Roger Moore et plus particulièrement une relecture de Moonraker avec dans le rôle du mégalomane un Mel Gibson qu’on est à la fois content de retrouver mais triste de constater que son « black listage » l’éloigne des séries A. Moonraker étant influencé par la mode Star Wars , Rodriguez en profite pour faire quelques clins d’œil à la saga de George Lucas mais aussi à ses copies italiennes (StarCrash!!). Humour , Violence de cartoon , filles sexy tous les ingrédients des séries B à Z sont la, Rodriguez fait un mix invraisemblable et grâce à la souplesse de ses conditions de tournage attire des comédiens toujours prêt à s’amuser. Tous les acteurs en font trop mais avec un plaisir communicatif (mention spéciale à Amber Heard) . Rodriguez se » cite au passage avec ce bordel mexicain et sa « peso for a pussy night » qui rappelle le Titty twister d’une Nuit en Enfer. Décors et effets spéciaux sont parfois approximatifs mais cela fait partie du charme de l’entreprise. Le film est comme beaucoup de production actuelle beaucoup trop long et devient très répétitif dans sa seconde partie, malgré quelques bons gags.D’autant plus qu’à mesure que le film avance décors et accessoires deviennent si approximatifs qu’on quitte la série Z pour le téléfilm.

Conclusion : Si vous avez aimé les précédents délires du Roger Corman Texan vous allez adorer ce « Machete Kills » encore plus débridé que son prédécesseur. Et puis voir Mel Gibson se battre à la machette dans un costume argenté doté d’une cape ou porter un masque de Luchador ça vaut le détour !

Ma Note : C

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