Confession : N’en attendant rien j’avais été plus que surpris par la qualité de « Taken », thriller violent au scénario sans graisse, à la mise en scène hyper éfficace donnant à Liam Neeson un personnage de Badass mémorable. « Taken » reste un classique moderne de l’action qui plus est, made in France.On se demandait comment tirer une suite au film, la réponse : nous offrir le film que nous redoutions de voir la première fois !
La présence d’Olivier Megaton (déjà auteur du 3e Transporteur) à l’affiche était déjà inquiétante car il est un peu le vilain petit canard de l’écurie Besson, contrairement à ses ainés Pierre Morel et Louis Letterier, il n’a pas été « adopté » par Hollywood.
Le film déroule un scénario inepte, la mise en scène de scènes d’actions qui se veulent « à la Bourne » est incohérente(n’est pas Dan Bradley qui veut !). Le film nous offre souvent l’occasion de rigoler avec ses Bad Guys en survêtements, son chef de gang qui attend en permanence dans une pièce vide sans rien faire, ses lancers de grenade en pleine ville qui apparemment n’attirent jamais l’attention des autorités, son ambassade américaine si open et bien sur son héroïne qui en train de passer son permis de conduire aux USA sur une automatique et qui se trouve être une « précision driver » d’excellence avec une boite mécanique.
Les américains, quand il manque d’idées pour une suite de film le refont généralement en plus grand, plus d’action, plus de méchants, ce n’est pas vraiment le cas ici l’action se déroule dans 3 rues d’Istanbul (à l’exception des plans en hélicoptère fourni par l’Office du Tourisme turc) et le morceau de bravoure du film est un affrontement dans un hammam (vide) entre Liam Neeson et un second rôle de la série « Braquo » qui mesure 40 cm de moins que lui !
Conclusion :Au final un beau nanar de l’écurie Europacorp se laisse à peine voir une fois pour rigoler
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