The November Man : La balle au Bond [Critique]

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Pierce Brosnan revient à l’espionnage douze ans après avoir rendu son permis de tuer aux cotés d’une James Bond girl retraitée de l’époque Craig sous la houlette du vétéran Roger Donaldson (son réalisateur sur Le Pic de Dante). Alors retour en force ou match de trop ?

Peter Devereaux (Pierce Brosnan) agent de la CIA à la retraite est ré-activé par un ancien ami pour une mission d’extraction d’une proche du favori à l’élection présidentielle russe qu’il a jadis bien connu. La mission tournant mal il réalise qu’il a été manipulé et se retrouve bientôt  la cible d’un jeune agent qu’il a formé jadis.

Pierce Brosnan a toujours aimé le thriller et l’espionnage même du temps ou il était l’agent 007 en titre  ses escapades en dehors de la franchise (The Matador or Tailor of Panama) l’y  ramenait. Avec le succès de la récente vague de films mettant en scène des héros plus « murs » (les Taken de Liam Neeson et les Denzel Washington  comme le récent Equalizer) il y a quelque chose de naturel à le voir faire son retour dans le genre.

Difficile de ne pas voir  en dehors de sa nationalité et quelque détails biographiques un analogue à James Bond dans le personnage de Devereaux tant Brosnan a marqué 007. Malgré une tentative de le rendre plus torturé l’image de Bond s’impose quand on le voit vider bouteilles et chargeurs. Loin d’être un défaut cela constitue même le principal intérêt du film.

The November Man
Une scène de Quantum of Solace dans un monde parallèle ou Craig n’a jamais été Bond ? Devereaux (Pierce Brosnan) et Alice (Olga Kurylenko)

L’intrigue de The November Man paraîtra inédite à toute personne qui n’a jamais vu un thriller d’espionnage depuis 40 ans , les autres y retrouveront dans un même film toutes les tropes du genre: La jeune femme  qui veut se venger de l’homme qui l’a violée adolescente devenu politicien influent (Olga Kurylenko dans le même rôle donc que dans Quantum of Solace donc) , le vieil agent traqué par le jeune loup qu’il a lui même formé (Luke Bracey jeune acteur australien qui va reprendre le rôle de Keanu Reeves dans le futur remake de Point Break et qui s’en sort pas mal du tout) et pour faire bonne mesure un enlèvement d’enfants à la Taken.

The November Man
Le maitre espion (Pierce Brosnan) et son éleve (Luke Bracey)

Vous ignorez le nom de roger Donaldson  mais vous avez forcément vu un de ces films tant il a œuvré dans tous les genres populaires  la SF avec La Mutante, le film catastrophe avec Le Pic de Dante (avec déjà Pierce Brosnan) il a aussi signé du remake du Bounty (avec Mel Gibson et Anthony Hopkins). Mais c’est dans l’espionnage qu’il a signé son meilleur film Sans Issue (avec Gene Hackman et Kevin Costner resté célébre pour son twist final).Il a d’ailleurs déjà abordé la rivalité entre maitre espion et apprenti dans La Recrue avec Al Pacino et Colin Farrell.

Le vieux routier australien emballe donc ce November Man certes sans génie mais avec du métier  et une belle propension à une violence assez brutale qui est toujours un plus pour moi dans ce type de film.

Conclusion : The November Man est un film du samedi soir au charme un peu suranné qui remplit son contrat de divertissement et dont le point fort reste  Pierce Brosnan qu’on prend toujours plaisir à retrouver les armes à la main et un verre dans l’autre.

Ma note : B-

The November Man de Roger Donaldson

Sortie le 29 octobre 2014

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