Si il signifie vol, c’est bien de chute qu’il s’agit dans FLIGHT, celle de Walt « Whip” Whitaker (Denzel Wahington) alcoolique, cocaïnomane, fumeur de joints et par ailleurs pilote de ligne…
Histoire de rédemption comme les adorent les américains, Flight sans révolutionner le genre lui redonne une énergie avec ce portrait ou le drame, terrible portrait de l’alcoolisme, se mélange à la comédie.
Le film est bien sur une nouvelle démonstration du talent de deux monstres sacrés du cinéma US moderne :
D’une part la performance puissante de Denzel Washington, présent dans quasiment chaque scène. Tel son personnage qui parvient à sembler maître de lui, même dans des états « seconds », son interprétation est totalement maîtrisée, tour à tour drôle héroïque ou carrément minable, Washington fait une nouvelle fois la preuve de son talent immense sans tomber dans le piège du cabotinage.
D’autre part après 15 ans passé dans le monde de l’animation numérique Robert Zemeckis (lui-même ancien alcoolique et pilote confirmé !) revient aux prises de vue réelles, mettant sa science du cadre et sa précision toute « spielbergienne » au service à la fois de scènes spectaculaires comme cette séquence de crash vécue de « l’intérieur » ou de scènes purement dramatiques traitées comme des scènes à suspense.
A noter comme souvent dans le cinéma US une galaxie de seconds rôles de très haut niveau Kelly Reilly, John Goodman dans une veine très « Big Lebowski”, Don Cheadle l’avocat sans concession de Walt, Bruce Greenwood en syndicaliste désemparé et une brève mais incroyable composition de cancéreux en phase terminale de James Badge Dale.
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