
En 2009 JJ Abrams et son équipe du collectif Bad Robot frappaient un grand coup en relançant la franchise Star Trek.Le film imposait définitivement le « wonder boy » du petit écran comme nouveau poids lourd du grand . C’est dire si cette suite était attendue , de plus elle arrive quatre ans après l’original, autant dire une éternité pour ce type de franchise, la pression était forte et le verdict tombe : une réussite magistrale!
Star Trek Into Darkness est un film d’aventures au rythme d’enfer, qui commence in medias res comme un hommage de J.J Abrams à son maître Steven Spielberg (« Les Aventuriers de l’Arche Perdue » ne sont pas loin) et pour tout dire on ne s’arrête pas souvent pendant les 2h10 du métrage ! Le film enchaîne les morceaux de bravoures euphorisants qui donnent plus d’une fois l’envie de se lever de son fauteuil! Malgré son titre Star Trek Into Darkness , même si , bien sur les enjeux sont importants n’est pas un film sombre et conserve tout son humour.

C’est un film autonome qui ne demande pas aux spectateurs d’avoir vu le premier épisode, il récompense néanmoins les fidèles en poursuivant le développement des personnages. Les Trekkies (ou est-ce les Trekkers?) ne sont pas oubliés tant les références aux séries et films originaux abondent conférant à certaines scènes clés un relief particulier. Ils seront en outre sensibles à l’effort fait pour préserver l’esprit du créateur de la série Gene Roddenberry.
L’univers visuel du film est d’une cohérence et d’une ampleur incroyable décors et effets spéciaux fourmillent de détails et atteignent un niveau d’excellence (mention spéciale à la reconstitution de Londres et du San Francisco du 23e siecle , en plein jour qui plus est !). Into Darkness marque à mes yeux une date dans la conversion 3D, vraiment réussie , la profondeur de champ très poussée d’autant que Abrams exploite au mieux le dispositif que ce soit pas ses cadres ou par l’utilisation de particules, débris et autres cendres flottant à l’écran rendant la la 3D très immersive. Une fois n’est pas coutume je recommande de voir le film dans ce format.

Coté interprétation on retrouve les comédiens du premier film très à l’aise dans leur rôles que ce soit Zachary « Spock »Quinto et Chris « Kirk » Pine qui connaissent des évolutions intéressantes au cours de l’histoire car, même si il s’agit de leur deuxième aventure les personnages sont encore in training donc faillibles. D’autres membres de l’équipage plus en retrait d’habitude ont un rôle important dans cet opus comme Uhura (Zoe Saldana) et Scotty (Simon Pegg). Les fans de SF se réjouiront de retrouver Peter « Robocop » Weller dans un rôle majeur.
Mais l’attraction du film est bien sur son méchant « John Harrison » incarné par Benedict Cumberbatch (le Sherlock de la série de la BBC) dont le charisme éclabousse l’écran, regard perçant voix grave il est une menace à la fois physique et intellectuelle pour l’équipage de l’Enterprise. Le film reprend l’imagerie née du Silence des Agneaux de l’adversaire hyper intelligent dans sa prison de verre plus qu’il ne singe le Joker de Dark Knight , le Loki dans Avengers ou le Silva dans Skyfall. »John Harrison » appartient à cette catégorie de vilains qui disposent de leur propre sens de l’honneur qui nous aide à comprendre leur motivations sans rien enlever de sa dangerosité Il restera comme un des bad-guys les plus marquants de la franchise et de cet été US.
Conclusion :Star Trek Into Darkness est un film qui capture l’essence même du blockbuster d’été, hyper efficace frôlant la perfection!
Ma note : A-

La critique NoPopCorn featuring @yanchasp et votre serviteur!